Authorization, Quebec’s equivalent to certification, has become an issue of particular interest since Bich J expressed the need for the legislator to rethink this procedure in a recent obiter dictum. Despite its limited purpose of filtering frivolous demands and ensuring the protection of members, authorization appears to have become a much larger mechanism. In this article, the author analyzes the foundations of this procedure and examines the latest jurisprudence to identify relevant characteristics in the application of the authorization criteria. It is argued that the two-step procedure could be eliminated, and the evaluation of the authorization criteria be integrated to the trial itself, without compromising the rights of the parties.
L’autorisation des actions collectives québécoises est devenue un sujet d’intérêt particulier depuis que l’honorable Bich exprima la nécessité du législateur de repenser cette procédure dans un obiter dictum récent. Malgré des objectifs limités, l’étape d’autorisation semble être devenue un mécanisme complexe. Dans cet article, l’auteur analyse les raisons d’être de cette procédure et examine la jurisprudence récente, afin d’identifier des caractéristiques dans l’application des critères d’autorisation. Il est soutenu que la procédure en deux étapes pourrait être éliminée, et que l’évaluation des critères pourrait s’intégrer au procès et ce, sans compromettre les droits des parties.